[EXPERIENCE] L'arrêt des études

Bonjour à toutes et à tous ! :D

Je vous retrouve aujourd'hui, dans ma semaine spéciale rentrée (que je fais après tout le monde, oui, j'assume totalement de n'être pas une vraie !) dans un petit article que je réfléchis depuis déjà quelque temps. Vous ne le savez peut-être pas (voir même pas du tout) mais j'ai arrêté les études pour me consacrer à Youtube suite à une mauvaise orientation. Que je vous explique vite fait, j'ai commencé ma scolarité à 2 ans et demi ... Non je déconne, je ne vais pas remonter aussi loin. J'ai eu mon BAC L ensuite j'ai fais une année de sociologie (que j'ai adoré !) mais je voulais changer et faire du droit (mystère ...). Je me suis toujours un peu cherchée dans les études mais je n'en parlerais pas trop durant ce post vu que j'ai fais une vidéo hier sur le sujet juste ICI ! Donc commençons !

Au début, j'avais beaucoup d'apprioris sur les personnages qui arrêtaient leur scolarité. Quand j'ai fais ma première année d'université une amie très proche a elle, arrêtée. Tout de suite je lui ais dis qu'elle avait fait une erreur, que c'était nul, n'importe quoi, etc ... Ma mère m'avait toujours dit de ne pas arrêter les études et de finir au moins l'année scolaire même si ça ne me plaisait pas. Au moins j'apprendrais des choses et je garderais un rythme scolaire. Mais j'ai voulus faire la rebelle et seulement 1 mois et demi après le début de ma deuxième année d'université, me voilà devant un dilemme : j'arrête parce que ça ne me plaît pas du tout ou je continue ? J'avais eu ce dilemme en première année mais très vite je me suis reprise et je me suis dis qu'il fallait que j'avance et je ne le regrette absolument pas. 

Aujourd'hui, avec du recul, je me dis que j'aurais du essayer de continuer le droit même si je savais que je n'aurais pas continué dans cette branche l'année prochaine. Je vais rentrer dans le vif du sujet, parce que je vous avoue que je laisse mes doigts courir sur le clavier sans vraiment avoir préparé l'article. Pour tout vous dire, je n'ai rien préparé du tout. Donc il y aura de grosses digressions je pense et je ne sais pas trop sur quoi va être basé mon article (enfin si, dans l'idée, mais je ne sais pas quel point sera le plus important). Revenons à nos moutons. On se pose tous cette question à un moment donné de nos études et très souvent la première année. On ne sait pas trop ce que l'on veut faire. On nous demande de choisir nos études pour après le bac mais on ne sait même pas si on l'aura. Si on l'a c'est super mais si on ne l'a pas, on sera bien dégoûté d'avoir choisis un truc qui nous plaisait vraiment ... Pour rien. Moi ça a été mon cas. Je voulais aller en psychologie mais les universités étaient sur Paris, soit à 1h30 de train de chez moi (alors que 30mn en voiture sans bouchon suffisent ...). Je vous avoue que j'avais un peu peur de l'inconnue. Le plus loin que ma scolarité m'ait emmené c'est à 10mn de bus à peine de chez moi ... Vous voyez le genre. Je suis un peu casanière j'aime pas trop les chamboulements dans ma petite vie tranquille. Du coup, pour ne pas me stresser et risquer de louper mon bac à cause de ça, j'ai choisis une filière proche de mon choix de départ : la sociologie dans une université à 10mn de chez moi. Je me suis dis qu'à seulement 17 ans, bac en poche, "perdre" une année à réfléchir tout en apprenant des choses qui pourraient m"intéresser c'était le top. J'ai fais, je pense, le bon choix. Mais à la fin de la première année j'ai encore eu ce dilemme : je dois partir ou pas ? Je voulais aller à Rennes pour étudier la psychologie mais j'avais la trouille totale de partir. Donc je suis restée dans la même université ... Mais en droit. Et là, c'est le drame. Le droit c'est vraiment pas pour moi. On nous demande, un peu comme la philosophie, de ne pas penser par nous même mais pas l'intermédiaire d'individus qui ont écris des trucs avant. Je suis littéraire, j'aime exprimer mes idées quand je veux avec mes mots. Je suis pas scientifique, j'aime pas appliquer à la lettre ce qu'on me dit.

Dooooooonc ! Un jour j'ai baissé les bras. Je n'avais pas envie de me rendre à un amphi de droit constitutionnel (rien que le nom endort) avec un prof qui s'en foutait littéralement de nous. On est 300 dans l'amphi mais il ne prend pas le micro et il parle aux 4 personnes devant, LE TOP ! Donc un matin je me suis dis : non j'y vais pas aujourd'hui, je verrais demain. Le lendemain : pas aujourd'hui, je veux continuer ma famille sur les Sims, allez, demain ! Le lendemain : la semaine prochaine, je me prend des vacances improvisées ... Et ainsi de suite. On se prend au truc de se coucher tard et de geeker pour se lever tard le lendemain. Ne rien faire de la journée. J'avais eu une année longue et éprouvante l'année dernière, toujours apprêtée, sur les chapeaux de roue comme on dit. Là je soufflais enfin, plus besoin de se maquiller chaque matin, de se lever, de bouger, ... Et là le cercle vicieux commence. Il s'installe doucement mais sûrement. Plus le temps passe, plus je suis fatiguée. J'ai des cernes de six pieds de long à être les yeux rivés sur l'écran toute la journée, dans le noir, à manger. Je ne sors que le soir, je rentre tard, je joue et je m'endors presque quand ma mère se lève pour aller travailler. Une fois ce rythme entamé, c'est hyper mais genre HYPER (vous voyez la puissance du mot là ?) difficile de "s'en sortir". On en trouve plus de motivations pour se lever. A quoi bon ? Au début c'était mon boulot à mi-temps (qui du coup me prenait tout mon temps vu les heures supplémentaires que je pouvais maintenant faire) qui me gardait un rythme à peu près normal. Puis j'ai décidé de partir suite à des raisons personnelles. Bon, en fait j'en pouvais plus de me faire insulter et cracher dessus par des clients pas contents que j'ai oublié de leur faire leur promo sur leur pépitos ... Ah ! Les joies d'être caissière. Le rythme dégueulasse prit, impossible de s'en défaire.

Puis j'ai eu l'appartement de ma sœur, je vous parle un peu de mon expérience ICI. J'ai trouvé ce que je voulais faire (à l'époque) : l'immobilier. J'ai eu ma réponse positive, donc j'ai repris un petit rythme quand j'ai du chercher du boulot. Bon, là je m'éloigne mais vraiment un conseil, n'arrêté pas sur un coup de tête. Ne vous retrouvez pas sans rien. Cherchez toujours à faire quelque chose si vous voulez quand même arrêter : un travail à plein temps par exemple. Moi, n'ayant pas eu de réponses positives quand j'ai fais mes recherches en amont, j'ai vite baissé les bras et me voilà partie dans un cercle infernal. Du coup je n'avais pas vraiment le goût de faire grand chose : plus envie de faire de vidéos, plus envie d'écrire d'articles, ... Plus d'argent pour le maquillage non plus. Je devais me garder pour mon assurance voiture et mon essence. Mais j'ai un problème avec ça et du coup me voilà avec des problèmes d'argent ... Enfin je vous passe les détails. J'ai eu un nouveau souffle grâce à mon travail de VDI (Vendeuse à domicile). Je me suis réouverte au monde je dirais ^^

Voilà, je retiendrais de tout ça (enfin vous aussi j'espère !) :
- Posez vous les bonnes questions, vous voulez arrêter parce que vous êtes fatigué ou parce que vraiment vous ne vous sentez pas bien ? 
- Pensez à ne pas rester inactif, deux semaines de geekage intensif et c'est finit !
- Trouvez vous un travail ou une occupation, du bénévolat par exemple ?
- Ne restez pas sans savoir ce que vous allez faire, prenez le temps de réfléchir mais entreprenez les démarches pour trouver une école l'année prochaine

Je pense avoir fait le tour de l'arrêt des études. Vous êtes dans ce cas là vous aussi ? Ou vous avez connu ça ? Partagez votre expérience, cela ne peut être que bénéfique. J'espère vous avoir aidé un petit peu à travers mon expérience. Je tenais vraiment à vous dire les erreurs que j'ai faites pour ne pas que vous les reproduisiez. Enfin, ce loooong post est maintenant terminé, je vous fais de gros bisous et à très vite mes chats ❤️

- Nellia

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